La Roque Ste Marguerite, commune située dans le parc Régional des Grands Causses, se compose de plusieurs entités :
Le Bourg de la Roque Ste Marguerite se niche au creux des Gorges de la Dourbie sur sa rive droite à 14 Kms de Millau et 18 Kms de Nant.
Il est surplombé par le Chaos de Montpellier le Vieux (La Cité des Pierres) et par les corniches du Rajol. En abordant le village, on remarque de loin la Tour et le Château construits sur un rocher qui domine le bourg.
La tour est le seul vestige d’un château du XIII siècle, jouxtant le château, l’église romane du XI siècle est dédiée à Ste Marguerite d’Antioche,
Un pigeonnier de construction remarquable, situé un peu à l’écart, complète cet ensemble,
La montée vers l’église se fait par une calade, une fois la haut on découvre un panorama sur tout le site.
En cheminant entre les vieilles maisons on peut voir un four banal typique datant du XVIème siècle.
Les différents hameaux de la commune :
Sur le Causse Noir :
Le Maubert, La Bouteille, Le Riouassou, La Bresse, Saint-Véran
Dans les gorges de la Dourbie :
Le Bourg de La Roque Sainte-Marguerite (avec la mairie), Le Poujol, le Calcadis, Jouque Merles
Sur le Causse du Larzac :
Pierrefiche, La Malarède, le Paleyrou, Les Mares, La Resse, Les Privats, Le Sot, Montredon, Cavailles, La Borie, les Granies
D’origine médiévale (XIème siècle), le château de La Roque Sainte-Marguerite surplombe avec sa tour le bourg aux ruelles étroites menant au bord de la rivière Dourbie.
A certains endroits, ses fortifications épousent parfaitement la forme irrégulière du rocher.
C’est autour du XVII ème siècle que le château est profondément remanié par la famille Lastic Saint-Jal, masquant en grande partie les vestiges de son origine médiévale.
Aujourd’hui, il est possible de le visiter par l’extérieur, le château étant une propriété privée.
L’église de La Roque :
construite au XIème siècle, se situe sur l’esplanade du Merlet dans l’enceinte du château ouverte au public. On y accède en grimpant par la calade (route en pierre).
Le pont de La Roque :
relie le bourg à la partie de la commune située sur le causse du Larzac. Il fut construit en 1964, remplaçant les ponts successifs emportés par la Dourbie lors de crues historiques (1963, 1875,…).
« Le Causse Noir est le plus riche de tous ces amas de rocs ruiniformes : Montpellier-le-Vieux, leur capitale… compte parmi les villes de rochers les plus remarquables du monde. »
— Edouard Alfred Martel
https://www.lacitedepierres.com/fr-fr/
Description et histoire détaillée du site sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaos_de_Montpellier-le-Vieux
La Dourbie, après avoir traversé le bassin fertile de Nant, déblayé dans les assisses argileuses, s’engage à l’intérieur d’une vallée encaissée entre les tables calcaires du Causses Noir et du Larzac. Les deux parois de la brèche, hérissées de rochers ruiniformes, peuvent atteindre une hauteur impressionnante.
C’est là, sous la corniche du Causse Noir , que s’accroche St Véran.
Au pied de la falaise, les façades des maisons alignent sur plusieurs rangs leurs pignons caractéristiques de l’habitat rural caussenard.
L’ensemble est d’une remarquable homogénéité. Partout le calcaire règne en maître : extrait sur place et facile à débiter, il a fourni la pierre à bâtir, mais aussi les lauzes des toitures et les pavés des rues.
Sur un éperon détaché du Causse, la tour et les pans de murailles du Château-Majeur se confondent avec les formes déchiquetées des rochers.
Il existait déjà en 1195 quand Raymond de St Véran faisait donation d’une terre aux templiers de Millau.
Il fut délaissé par la suite au profit du Château-Mineur, plus habitable en contre-bas.
Au XVI siècle, il appartenait à la famille des Montcalm, dont le membre le plus célèbre, Louis Joseph Montcalm, Marquis de Saint Véran, devait trouver la mort, deux siècles plus tard, en défendant le Canada Français.
Dans les années 1960, le village avait perdu tous ses habitants sauf Cyprien Maillé, figure emblématique !
Heureusement, séduits par le calme, la force, le pittoresque qui se dégagent des lieux, certains, comme Mr Martin, n’ont pas hésité à racheter les maisons et entreprendre avec persévérance à restaurer les ruelles, les escaliers, les humbles maisons.
Aujourd’hui encore, les maisons, presque toutes habitées, se restaurent.
Le village s’embellit – calades, enfouissement de l’électricité, rampes en fer forgé, murets, entretien des végétaux.
L’association « Les Amis de St Véran », qui regroupe la grande partie des habitants du village, y veille depuis plus de 50 ans soit en finançant la totalité des travaux soit en aidant la commune à les réaliser en y participant.
L’été, il y a les fêtes, la pétanque, le cinéma en plein air, les balades ensemble, les bains dans la Dourbie, les concerts à l’église …….., mais en toutes saisons le bonheur d’habiter un si beau village !
L’église Notre Dame des Treilles doit sans doute son nom de la déformation du mot « tralas »ou « trilla » issu de la langue gauloise, et signifiant « vallée ». Au Xe siècle, l’église était connue sous le nom de « Sainte Marie de Dourbie »
Quant à sa situation insolite par rapport au village, elle la doit sans doute à l’existence d’une villa gallo-romaine, pourvue d’un petit temple consacré à Isis , déesse-mère, et christianisé ensuite par une dédicace à Sainte Marie, mère de Dieu.
L’église primitive était déjà entourée d’un cimetière.
La base du clocher-porche est sans doute un vestige de cette première église. L’abside actuelle et la nef ont été construites au XIIe siècle, quand l’église devient prieuré de l’abbaye de Nant, et à ce titre est agrandie et « modernisée ».
L’arcature qui, à l’intérieur, décore le chœur, et le pignon de la nef, doublé à l’extérieur d’ un grand arc de décharge, sont des indices importants pour la datation du bâtiment.
Au XVIe siècle deux chapelles ont été ajoutées de part et d’autre de la nef. Les parties hautes du clocher et les bâtiments adjacents du pieuré ont été reconstruits au XVIIe après les guerres de religion.
Notre Dame des Treilles est un précieux maillon dans la chaîne d’églises romanes étirée le long de la Dourbie ( Sainte-Marguerite à La Roque, église Saint Etienne de Cantobre, Notre Dame des Cuns, église Saint Pierre de Nant, église Saint Martin du Vican et enfin église de Saint Michel De Rouviac
La restauration de l’église, qui menaçait ruine, commence tout doucement dans les années 1960 , mais véritablement dans les années 1980 .
Des manifestations sont organisées par l’association « les Amis de St Véran » pour récolter des fonds ( concerts, théâtre, repas ).
Grâce aux généreux artistes et donateurs, une participation de la commune , des Bâtiments de France, l’association peut lancer le premier gros chantier en 1994 : la réfection de la toiture.
Suivront les vitraux, les abat-sons, le plancher du clocher, l’échelle et la corde de la cloche, le poinçon du clocher, l’électricité, la porte, les enduits intérieurs, le tableau et son cadre et bientôt les autels.
La DRAC, la région Midi Pyrénées, le PNR, la Communauté de communes, le département, une subvention parlementaire, Le Crédit Agricole, un club de mécènes millavois, la commune de La Roque Ste Marguerite, la Fondation du Patrimoine , et « Les Amis de St Véran » tous ont participé à cette magnifique réalisation .
Culminant la vallée de la Doubie et le bourg de La Roque, il est le point de départ de belles randonnées et ballades à la découverte des Causses.
Montredon est un hameau du causse du Larzac, situé sur la commune de La Roque Sainte-Marguerite.
Abandonné progressivement à partir de la guerre de 1914, il commence à revivre en 1975 grâce à la lutte contre l’extension du camp militaire (1971-1981).
Aujourd’hui, Montredon compte 10 foyers permanents, un gîte d’étape et de séjour et des maisons de vacances.
Deux fermes en agriculture biologique et vente directe; l’une produit des veaux (race Aubrac), l’autre des fromages au lait de brebis.
Montredon héberge aussi le bureau de la Société Civile des Terres du Larzac (SCTL) et celui du GFA Larzac, outils fonciers créés par les paysans et habitants pour gérer collectivement ce territoire de 8000 hectares, ainsi que «Gardarem lo Larzac», le bimestriel né il y a 40 ans.